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Je suis celui qui est

Photo du rédacteur: philippe fabriphilippe fabri

Mes chers amis,


Hier à la méditation à Ste Pezenne, sur la base d'une petite histoire, nous avons réfléchi sur notre responsabilité dans différentes situations.


Nous avons si facilement tendance à rendre les autres responsables de ce qui nous arrive : le grand capital, les étrangers, les politiciens, les voyous, les policiers et tous ces gens qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils font.

Nous sommes si souvent persuadés que notre mal être dépend des autres.


Sur un chemin spirituel et notamment lors de la méditation, nous nous rendons compte que notre choix sur ce que nous percevons, autant ce que nous voyons, entendons, ressentons dans notre corps, sentons avec notre nez, pensons est quasiment nul.

C'est une conclusion à laquelle nous pouvons facilement arriver dans la méditation au sujet de nos pensées, Nos pensées émergent, surviennent sans que nous n'ayons fait quoi que ce soit et nous ignorons pourquoi et comment elles font pour survenir. Cela ne vient en tout cas pas d'un effort de notre part.


Notre liberté est d'être capable de porter notre attention à notre attitude, à nos réactions face à ce qui nous est proposé par la vie. Et là notre responsabilité est entière et totale, pas 50%, ni 99%, mais 100%. Pouvons-nous, grâce à notre attention, réaliser qu'à partir d'une pensée que nous n'avons pas choisie, nous allons élaborer une autre pensée que nous n'avons toujours pas choisie, qu'à partir de là nous allons nous forger une opinion (l'avons-nous choisie ?) et peut être à partir de là nous mettre en colère et faire du mal à autrui autant qu'à nous même.


Il est plus facile d'éteindre l'allumette avant qu'elle ne mette le feu à la paille dans la grange !


Bonne pratique à chacun de vous.

Avec ma profonde amitié.


Philippe



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