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Prisonnier de soi-même

Mes chers amis,


Ce soir à la méditation, nous avons essayé de prendre conscience que nous sommes seuls à nous maintenir prisonnier, mais prisonnier de quoi ?

Prisonnier de la pensée d'être limité, limité à un corps/mental, limité à une petite chose dans le monde, oubliant cette immensité intérieur, cet espace toujours ouvert qui est le réceptacle dans lequel le monde et nous-même peuvent survenir, se manifester.

Cela n'est qu'une pensée qui a surgi et à laquelle nous adhérons, nous croyons.

A cause de cela nous nous rétrécissons.

Ceci me fait penser à un extrait des "Propos du Vieux Tcheng" :


"Tout homme est illuminé par l'esprit originel. Certains le voient, les autres l'ignorent. C'est là seulement toute la différence entre eux. Quant à vous, crânes tondus, vous êtes comme un homme ivre qui, à l'extérieur d'une clôture, se cramponne aux bambous, criant qu'on l'a enfermé, qu'il est innocent, et suppliant qu'on vienne le délivrer.


Crânes tondus, personne ne vous retient prisonniers que vous-mêmes. Quel désastre pour vous."


Je vous souhaite à tous une belle journée en profitant de la liberté que vous vous donnez.


Philippe




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