Le fonctionnement de la vie et du vivant est pour moi une source d'émerveillement permanent.
Une métamorphose à chaque instant de tout ce qui le constitue.
La graine va devenir la pousse, mais pour cela elle a besoin d'eau, de terre et de chaleur (le soleil). Nous avons bien pris conscience, avec la canicule, que si la condition eau manque, la graine ne va pas pousser.
C'est donc la terre, l'eau et le soleil, grâce à la cause de la graine qui vont se transformer en pousse, puis en tige puis en fleur, puis en fruit ou en baie.
Tout cela ne sont que des apparences changeantes de la matière liées à des causes et des conditions. Une métamorphose magnifique d'une chose en une autre chose. Tout est si fragile, si éphémère.
Nous savons qu'au départ la matière n'était que de la poussière d'étoile, et au départ du départ nous sommes dans l'ignorance complète de ce qu'était la matière.
Par une magie qui dépasse mon imagination, la poussière d'étoile s'est transformée en planète terre, la terre est devenue du vivant, des algues bleues qui au cours des millénaires se sont transformées en fruit, puis de nouveau en graine.
Un oiseau va venir manger la baie et donc la baie devient le corps de l'oiseau qui n'est rien d'autre que de la terre, du soleil et de l'eau et donc de la poussière d'étoile qui ont pris une autre apparence.
Le corps de l'oiseau lui aussi est en transformation, en métamorphose permanente, la baie va devenir des plumes et ...
Et vous comprendrez que ça c'est ma limite d'émerveillement !
Sur ma voiture ! Pendant que je fais mes courses !
Et ce n'est pas le petit oiseau en photo ci dessus, c'est un plus gros !
Le parking du Super U n'est pas bien surveillé !
Mais revenons à l'important qui est juste de réaliser que tout cela, de la poussière d'étoiles aux déjections de l'oiseau ne sont que des phénomènes qui apparaissent dans notre esprit.
Vous avez peut-être lu un post précédent dans lequel je vous expliquais que nous ne voyons que de la lumière.
La perception de tous ces phénomènes entraîne des pensées du type "j'aime" ou "je n'aime pas", le plaisir ou le déplaisir, juste lié à des causes et des conditions.
Choisissons-nous les pensées qui surgissent ?
Pouvons nous apprendre à voir le fonctionnement de cet esprit pour ne plus en être esclave et nous libérer de la souffrance ?
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